vendredi 14 décembre 2007

OUJDA ma ville .....


Oujda (arabe : wajda وجدة‎) est la capitale de la région de l'Oriental du Maroc, elle est situé à la pointe Est du Rif. cette métropole compte plus de 500.000 habitants.

La ville est bâtie sur la plaine d’Angads bordée par les montagnes de la tribu rifaine des béni znessen au Nord et les Jbel Hamra, Ras Asfour et Mahçar au Sud. Elle est traversée par les rivières Oued Nachef et Oued Isly. La situation géographique privilégiée d'Oujda fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et d'Afrique du Nord d’une part et entre le Maroc et l’Europe via Nador d'autre part.

Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, vers 994 au centre de la plaine des Angads. Investi par les Khalifes Omeyyades de Cordoue du commandement des deux Maghreb, Ziri Ben Attia (chef des Maghraoua, groupe de Zénètes nomades au milieu d’une vaste plaine désertique) dut s’y imposer par la force, décida de s’installer au centre du pays qu’il devait administrer plutôt qu’à Fès ou à Tlemcen. Il résolut donc de créer une "capitale" au milieu de la plaine des Angad à proximité de la source de Sidi Yahia et de montagnes qui pourraient éventuellement lui servir de refuge. Mais le site d’Oujda se justifie aussi par le croisement qui s’y opère entre deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer à Sidjilmassa et Ouest-Est de Fès à Tlemcen. Elle demeura pendant 80 ans le siège de la dynastie de son fondateur.

JERADA ma ville natale


C'est par une journée printanière d'avril de 1927 que le sort de la ville de Jerada s'est décidé.

André Brichaud, jeune belge, galopait dans la forêt de Laouinat dont le père était garde

forestier. Soudain, il aperçut un lapin tout noir. Poursuivi, ce dernier s'est réfugié dans un

fossé, étrangement noir lui aussi : c'était un gisement de charbon !


À partir de là, trois ans plus tard, la Compagnie Chérifienne marocaine du

charbon s'est constituée. Elle devait exploiter cette riche découverte.

Plusieurs puits ont été creusés avec des moyens archaïques. Les ingénieurs

français de la compagnie ont extrait des quantités énormes de combustibles.

Les années passant, l'entreprise commençait à attirer une foule de population en

quête d'un travail. Des familles, venant de toutes les régions pauvres du

Maroc, prenaient le chemin de la mine avaleuse de main d'ouvres. Le nombre de

ces familles ne cessait d'augmenter au point de former une petite ville,

baptisée Jerada.

Cette petite ville, 55 ans après, n'a pas beaucoup changé. Les mineurs et leur

famille sont toujours là. La mine aussi. Cette dernière est leur unique

ressource. Mais, c'est la Compagnie qui l'exploite qui a changé de nom. Elle

s'appelle Charbonnage du Maroc » (CDM). Jerada vit aux rythmes du chergui et

des coups de marteaux lointains qui battent à coups réguliers dans les fosses

noires .

En 1994, Jerada porte le titre de Province. L'idée de cette nouvelle identité

administrative était de doter cette ville isolée d'un appareil administratif

qui aura la principale mission » de diversifier l'activité économique, jusque

là 100 % minière.

jerada Une ville qui a vu le jour avec

l'ouverture de la mine de charbon. 75 ans d'activité. Des

années fastes avec un salaire pouvant atteindre jusqu'à 5 000

dhs. Une fortune à l'époque.

aujourd'hui, la mine est fermée.

l'argent circule peu dans cette ville ,la mort se saisit du vif, certains

mineurs sont retournés dans leur

patelin d'origine dans le sud ou à la region d'oujda les damnés de la silicose

restent : plus de travail

à la mine , plus de travail ailleurs, que vont-ils devenir ?